L’observatoire / The Observatory

  • L’observatoire / The Observatory. Les Roches brunes, Dinard, janvier 2019

    La villa m’est apparue comme un observatoire.
    Elle regarde le monde, les phénomènes de la mer et de la terre. Elle projette son point de vue vers l’horizon, vers son jardin tout proche et résonne des bruits de la plage et du rivage.
    J’ai arpenté les salons luxueux et les terrasses, puis exploré les lieux cachés aux regards des visiteurs: escaliers, couloirs dans la pénombre des sous-sols, chambres du personnel domestique, souvenirs d’un passé à peine oublié.
    Les images extérieurs se mêlent avec la mémoire des lieux. Telle une immense chambre noire, la villa recueille ces images du dehors que le promeneur découvre émerveillé. La lumière se projette dans les espaces intérieurs et guide notre œil.
    La photographie convoque ici ses origines optiques pour partager une expérience visuelle d’un regard en déplacement.
    Cette série a été réalisée dans le cadre d’une commande pour la Ville de Dinard.
    Elle a fait l’objet d’une exposition (“Une traversée des apparences”) et d’une publication en novembre 2019 dans le cadre des Journées Nationales de l’Architecture à la Villa Les Roches Brunes.
    L’auteur tient à remercier la Ville de Dinard et les services qui l’ont accompagné et particulièrement Amélie Collot-Hommette, Elsa Leborgne, Alice Corbel et Fabrice Poulizac.
    The villa appeared to me as an observatory.
    It looks at the world, at the phenomena of the sea and the land. It projects its point of view towards the horizon, towards its nearby garden and resounds with the sounds of the beach and the shore. I walked through the luxurious lounges and terraces, then explored the places hidden from visitors’ view: staircases, corridors in the darkness of the basements, rooms of the domestic staff, memories of a barely forgotten past.
    The images from outside blend with the memory of the place. Like an immense darkroom, the villa collects these images from outside which the visitor discovers in wonder. Light is projected into the interior spaces and guides our eye. Here, photography summons its optical origins to share a visual experience of a gaze on the move.
    This series was produced as part of a commission for the City of Dinard.

  • Apparences Dinard 01

    exposition dans le cadre des Journées Nationales de l’Architecture à Dinard

  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinardservatoire DSC3909
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • Villa Roches Brunes L'observatoire Dinard
  • 04 Observatoire DSC3999
  • Apparences Dinard 06
  • Apparences Dinard 04
  • Apparences Dinard 03
  • Apparences DSC1236
  • Apparences Dinard 10

    le bow Window de la villa transformé en camera obscura

  • Apparences Dinard 11

    dans la camera obscura, une image se forme sur un écran en verre diffusant

  • Apparences DSC1262

    publication d'un livre avec un texte de Corinne Feïss-Jehel, géographe, École Pratique des Hautes Études. "L’observatoire observé. Roches Brunes, paysage d’intérieur battu par la mer. Les vagues de la Manche s’épuisent éternellement sur les brisants et l’eau ranimée en permanence par les puissants courants de marée dessine le paysage de la côte. L’horizon s’enfuit depuis la basse terrasse au carré bleu tandis que le regard dans sa course pour le rattraper s’accroche et bute sur le dédale d’îlots: Cézembre, le Grand Jardin, les Cheminées, la Conchée, le Haumet, le petit Buzard, Harbour, les Ouvras, le Buron. D’où reviennent ces escaliers si pétrifiés par le temps, longeant la haie comme par une habitude de jadis. Le temps serait-il suspendu quand le regard est captif ? "

  • Apparences DSC1263
  • Apparences DSC1264